Patrimoine

L'Adour

Avant, le lit ancien de l'adour ! Cliquez sur la photo, merci.


L'embouchure de l'ADOUR débouchait au VIEUX-BOUCAU de 1310(?) à 1578

La vie sur l'Adour

Entre Port de Lanne et Bayonne, l'Adour qui a reçu les eaux des Gaves de Pau et d'Oloron, devient un fleuve large, majestueux et parfois inconstant.

De tous temps il a été utilisé par ses riverains pour communiquer, commercer, voyager, pêcher.

Transport fluvialA la fin du 19ème siècle, les 126 kilomètres qui séparent St. Sever de Bayonne sont classés voie navigable.

L'activité y est très importante.

Le transit des marchandises se fait par les ports de Port de Lanne, Ste.

Marie de Gosse, St. Laurent, St. Barthélemy côté Landais, Urt et Urcuit côté Pyrénéen.

Trafic par l'amont : céréales et farines, vins, produits résineux, bois, pierres.Trafic vers l'aval : cuirs, sel, produits manufacturés.Après la guerre de 1914 -1918, le trafic fluvial décline très vite.

Embarcations traditionnelles sur l'Adour
-La gabarre (galupe) dérivée du "chalibardon" chaland à fond plat de 1 0 à 24 m de long, 4 à 5m de large, pour une charge de 30 à 70 tonnes, manœuvré à l'aviron, à la voile ou par halage.

Le bachet : bateau à quille et gouvernail plus léger, plus petit pour une charge plus faible (10 à20 tonnes).

Certains sont cabanés et pontés, leur tirant d'eau étant plus élevé :
- La tilhole (bayonnaise).
- L'Eclair : petit bateau à vapeur et à hélice avec cheminée rabattable, qui assure le transport des passagers (jour de marché) entre Peyrehorade et Bayonne. Il sera également utilisé pour remorquer des trains de bachets. Il disparaît en 1950.

... et la pêche !
La pêche est toujours la ressource principale des riverains de l'Adour. Le fleuve est fréquenté par des poissons "amphihalins" tels le saumon, l'alose, l'anguille et la piballe, le muge, la lamproie, le bar (loupiat, pigué), la plie.

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