Que vous aimiez ou non, ils sont là !
Demandée par les anciens du C.A.
Demandée par des amis !
Guerre d'Algérie
Maintien de l'ordre (tu parles) devenu Guerre d'Algérie !!!
Délivrée à la fin des 29 mois de service (Ouf)
Il a fallu que j'arrive à URCUIT pour que les anciens d'Algérie me sautent dessus, un ancien combattant de plus, et un vrai en plus, quelle aubaine pour l'association !
Obtenu grâce aux anciens d'Algérie d'URCUIT, avec combien d'années de retard ?
Le verso du document précédent
Pour moi, plus important que tout ce qu'il y a au-dessus (Verso en dessous) !
Verso de la lettre d'Askeur
Cette lettre d'ASKEUR Ahmed m'ait arrivé avec plusieurs mois de retard. Je lui ai répondu mais je n'ai plus eu de nouvelles.
C'était un des membres de la Harka dont j'étais le gradé, sous la responsabilité du capitaine (membre de l'O.R Office du renseignements), avec le radio nous étions trois français en opération avec 12 harkis, ralliés du FLN, livrés pieds et poings liés à leur volonté.
Mais leur fidélité à la France était grande et ils nous l'ont souvent prouvé en prenant les risques les premiers, passant devant nous dans les endroits dangereux.
Notre principale mission était la récolte du renseignements, donc faire des prisonniers ou faire parler les habitants des Bled que l'on traversait, souvent en perdant un homme. Un ami, dont je ne me rappelle plus le nom, a été littéralement coupé en deux par une rafale de mitraillette.
En passant devant un gourbi, devant moi, j'ai entendu la rafale et vu mon copain s'effondrer, le temps de rentrer dans la casbah, ils (ou il) s'étaient sauvés.
Pour mon copain, la guerre a été fini, rapatrié d'urgence à l'hôpital de Didjelli, où j'ai été le voir le plus souvent possible, il s'en est tiré. Un jour, il n'était plus dans sa chambre, l'infirmière m'a dit qu'il allait bien et était rentré en France. Je n'ai jamais su dans quel état !
D'autres missions consistaient à partir à 15 avec nos 12 harkis à la recherche des fellagas, en somme comme chèvre. Dès que nous rentrions en contact avec eux, après s'être fait copieusement arrosés, on se planquait le mieux possible pendant que les bérets noirs qui nous suivaient à distance respectable,
nous tiraient par dessus la tête, les fellouses en faisant de même, avant de décrocher.
Photo jointe à la lettre, remarquez la tristesse du harki qui se sait lâcher par la France (La honte), que sont-ils devenus ?
La suite arrive, le temps, merci !